Elle (la charité) ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal. I Corinthiens  13 :5 

Ce qui me fera marcher rapidement dans le chemin de prière, c’est de fixer mon regard sur Dieu, c’est-à-dire apprendre à aimer Dieu davantage pour lui-même. Ainsi, accéder à la stature des « fils parfaits », ne cherchant pas mon intérêt, ni ne m’inquiétant à recevoir, mais en donnant et en aimant.

Beaucoup ne prient que pour recevoir, car ils considèrent les consolations comme preuve de progrès spirituel. Comprenons bien que ce n’est pas parce que la prière est agréable qu’elle est de qualité ! Ni parce qu’elle est aride et laborieuse qu’elle est imparfaite aux yeux de Dieu !

La prière nous fait mûrir, elle nous entraîne vers un au-delà des affections et des sensations éprouvées dans notre relation avec Dieu.

La prière n’est pas seulement pour la consolation, elle nous conduit vers la maturité. Elle nous fait expérimenter des temps d’épreuves : de sécheresse … de distractions… de pauvreté…d’aridité, ainsi que des temps de joie :…d’intensité d’une rencontre … d’être aimé …d’être consolé.

Si nous venons à la prière, est-ce parce qu’elle est agréable, y venons nous pour Dieu ou seulement pour nous ?…

À SUIVRE….

André Bergeron