Approchez–vous de Dieu, et il s’approchera de vous… Jacques 4 :8

Ce qui me fera progresser profondément dans le chemin de prière, c’est l’humilité. C’est-à-dire de reconnaître mes faiblesses et la nécessité de continuer à demeurer en prière.

Tout le monde en a fait l’expérience. Quand nous sommes en prière, les faiblesses de la chair se révèlent : le manque d’habitude, la dispersion, le vagabondage des pensées, l’irrégularité du temps alloué, la longueur du temps accordé à la prière etc. Dieu nous fait voir notre état intérieur.

De ces difficultés mieux vaut ne pas se culpabiliser ou s’acharner à les combattre, mais revenir avec simplicité et paisiblement à sa prière. Cette attitude fortifiera le cœur, car elle exige amour, foi et confiance en fixant notre regard sur Dieu. Parfois, on passera tout le temps de la prière à revenir à la prière…patience.

Nous exigeons l’efficacité dans la pratique de la prière. Mais les difficultés sont un excellent moyen de combattre le « moi » du sentiment pharisaïque de sa valeur et de sa justice. Cette étape dans la prière nous dispose à l’humilité. C’est l’attitude qui différencie le publicain – dont Dieu approuve la prière – du pharisien dont le cœur est froid et légaliste.

Un cœur humble reconnaît ses faiblesses mais l’orgueilleux ne les voit pas.

À SUIVRE….

André Bergeron