Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. 1 Thessaloniciens 3 : 8

Au début, la prière exige un acte de fidélité. Ainsi, le « cœur » loue, glorifie et rend grâce à son Seigneur pour les bienfaits reçus. Toutefois, il est dangereux d’arrêter de prier, car pouvons-nous cesser de prier et demeurer fidèles à Dieu ?
Lorsque nous progressons, la prière exprime la relation – communion – vivifiante qui unit l’« homme intérieur » à Jésus. Celui qui prie vit de la vie de Dieu, et celui qui néglige la prière ne vit plus que par lui-même. Jésus nous l’a révélé : Jn 15 :4 … Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Si nous continuons à progresser, la prière devient le chemin par lequel passe la relation de l’homme vers le prochain. C’est ainsi que le « cœur » devient une source de vie et d’encouragement pour les autres. Jean nous le confirme : 1Jn 5 :16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché…. qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère… Oublier de prier pour les autres, prive ceux-ci de la vie éternelle.
Sur cette voie, l’Esprit Saint est l’inséparable compagnon de route.

AMEN

André Bergeron